Mobilité urbaine: Une enquête pour comprendre les déplacements des dakarois
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La région de dakar, dont la population augmente de manière quasiment exponentielle, se trouve confrontée à desérieux problèmes de mobilité. pour trouver les solutions efficaces à ces questions, le CETUD a commandité une enquête ménages sur la mobilité de dakarois.
Au sortir de cette étude, la mise en œuvre des solutions de transport de masse sera plus efficiente. D’ores et déjà bus sur voie réservée et trains sont dans les pipelines du CETUD et pointent à l’horizon.
Une étude datant de 2000 estime à 9 millions les déplacements par jour dans l’agglomération de Dakar, soit une moyenne de 2,4 déplacements par personne et par jour. Dans ce total, 80% étaient à pieds et 20% seulement se déplaçaient en véhicules, dont les 80% en transports en commun.
15 ans après, le CETUD a commandité auprès du Consortium SI-TRASS-CUREM (NDLR : Solidarité internationale sur les Transports et la Recherche en Afrique Sub-Saharienne-Centre universitaire de Re- cherche et d’Etude de la Mobilité), une Enquête-ménages sur la Mobilité, les Transports et l’Accès aux Services urbains dans l’Agglomération de Dakar, EMTASUD 2015, pour actualiser les données de 2000. Les résultats de cette enquête devraient permettre d’anticiper et de chercher dès à présent des solutions structurelles aux problèmes de mobilité dans l’agglomération de Dakar. .
Le consortium, pour ce travail, a organisé 127 enquêteurs en 25 équipes, chacune encadrée par un superviseur. Une enquête qui a couvert l’ensemble de la région de Dakar, portant sur 3.168 ménages et dura du 17 mai au 13 juin 2015. Ainsi, 1.290 ménages ont été en- quêtés à Dakar, 350 à Guédiawaye, 970 à Pikine et 560 à Rufisque.
A noter que 20.533 individus constituent la population totale de ces 3.176 ménages. Seuls 15.269 sont considérés comme éligibles au profil intéressant l’enquête parce qu’étant âgés de 11 ans et plus.
Il est à noter que dans son premier rapport, le Consortium SITRASS-CUREM relève que «le personnel de terrain, superviseurs et enquêteurs dans leur quasi-totalité, a travaillé sérieusement, tenant ses engagements et respectant attentivement les consignes. De même que les opérateurs de saisie ont, eux aussi, fourni un travail de qualité dans un délai très strict ».
Autre satisfecit, «la campagne de communication élaborée par le CETUD en visant les chefs de quartier ou directement les citadins via les différents médias (radios, télévisions, sites internet) a également eu un effet très positif sur les opérations de terrain, comme l’ont rap- porté plusieurs enquêteurs et superviseurs».